A cause de la crise économique dans les pays développés, le gouvernement de l’Equateur prévoit une chute de la coopération internationale.

25.06.2012- Ecuador de Inmediato
Comme alternative, on cherchera des soutiens non monétaires, tels que l’assistance technique et le transfert de technologies, a annoncé la ministre María Fernanda Espinosa.

Dans un événement lors duquel elle présenta le Programme de Coopération Internationale 2011-2014 devant le corps diplomatique accrédité à Quito, la ministre coordinatrice du Patrimoine, María-Fernanda Espinoza, a déclaré comprendre que la coopération doit être saisie d’une nouvelle façon, et pas seulement « en quantité de dollars ou d’euros ».

« On doit reconnaître que dans un scénario de crise, nous n’allons pas continuer à recevoir ce que nous recevions de l’Espagne et d’autres pays qui sont confrontés actuellement à de sérieuses crises », a-t-elle souligné.

Elle s’est montrée optimiste face a des « formes innovatrices et des alternatives » dans la coopération.


Elle a cité la possibilité de coopération dans le champ technique ou l’échange d’expériences, le transfert de technologies, entre autres, c'est-à-dire pour résumer « une forme de coopération beaucoup plus horizontale, de bénéfice mutuel, de responsabilité partagée ».

Selon Espinosa, le budget de l’Etat équatorien destiné aux sujets du patrimoine a atteint 245 millions de dollars en 2011, et il pourrait atteindre les 300 millions de dollars à la fin de cette année.

« Les principaux besoins du secteur du patrimoine sont assurés par le budget de l’Etat. Nous ici on ne vient pas demander la charité, mais pour dire quels sont les aspects de la coopération que nous voulons renforcer », a-t-elle dit.

« On ne dépend pas des ressources de la coopération pour notre gestion publique » a-t-elle annoncé à EFE en rappelant que la coopération internationale pour le patrimoine est passée de 19 millions de dollars en 2011 à 22 millions en 2012, la plus grande partie étant destinée à l’environnement.

La ministre croit que la coopération ne « se traduit pas nécessairement en dollars, en volume quantitatif » mais elle renforce le dialogue entre peuples, les expériences de travail, pour apprendre, enseigner, pour « multiplier » ce qui est bien fait et « reconnaître » se qui ne se fait pas « aussi bien » ».

Le programme de Coopération Internationale 2011-2014 contient des actions pour améliorer la gestion de cette aide dans les institutions du secteur du patrimoine de l’Etat qui sont orientées vers la conservation, l’usage social et l’appropriation des patrimoines naturels et culturels du pays.

Source : EFE-Ecuador de Inmediato (pour voir l’article d’origine en espagnol, cliquer ici)
Adaptation : DJ.

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