Transition écologique  et développement : l'Equateur ouvre la voie !

L’association française Viva Yasuni, avec le soutien de la Région Île-de-France,  vous invite à participer à la conférence  dédiée au projet du gouvernement  équatorien Yasuni-ITT

le lundi 15 octobre 2012 de 14h30 à 16h30,
au sein de l’hémicycle de la Région Ile-de-France

Avec la présence exceptionnelle de  Madame Ivonne Baki, secrétaire d'Etat pour l'initiative Yasuni-ITT  et de  Monsieur Carlos Javita,  Ambassadeur d’Equateur en France, et celle des collectivités membres de l’association.

A cette occasion, nous reviendrons sur la genèse du projet, sa portée politique, économique et environnementale. Nous évoquerons, également,  son impact au niveau international et national à travers les  témoignages des responsables des collectivités françaises qui soutiennent l'initiative.

Les Régions Rhône-Alpes,  Limousin,  Nord-Pas-de Calais, Île-de-France et les  conseils  généraux  de Meurthe et Moselle et des Pyrénées Orientales se sont engagés au côté de l'Equateur.
Leurs représentants viendront expliquer leurs motivations et les passerelles qui existent entre l'initiative équatorienne et les politiques mises  en oeuvre sur notre territoire,  notamment en termes  de coopération, de politique environnementale, d’extraction des ressources naturelles et de politique vers une transition énergétique.

NOUS COMPTONS SUR VOTRE PRESENCE  LUNDI 15 OCTOBRE !

Pour plus de renseignements et pour vous inscrire : écrivez à l’adresse vivayasuni.france@gmail.com en précisant vos noms, votre organisme et adresse mail. L’inscription est gratuite et obligatoire, dans la limite des places disponibles.

Informations pratiques

Lieu de la conférence :
Conseil régional d’Ile-de-France,  Hémycicle 
 57, rue de Babylone  75007 Paris
                 

Pour y accéder

IMPORTANT : Vous êtes priés de vous rendre à l’accueil et de montrer cette convocation en indiquant votre nom.


à EN TRANSPORTS

Métro : ligne 13  Saint François Xavier

Bus :    arrêt Saint François Xavier
            arrêt Vanneau-Babylone

Vélib :
Station n° 7014, 35 boulevard des Invalides
Station n° 7012, 7 Cité Vanneau

à  EN VOITURE


Parkings à proximité :


 Parking Sèvres-Babylone (Ex Velpeau-Boucicault) - SAEMES

Parking Invalides


Parking Joffre Ecole Militaire




Déroulé de la conférence, lundi 15 octobre, 14h30 – 16h30

Transition écologique et développement : l'Equateur ouvre la voie !

14h30 Accueil des participants par la présidente de l’association française Viva Yasuni, Laetitia Moreau

14h40 Présentation du projet par Yvonne BAKI, secrétaire d'Etat équatorien pour l'initiative Yasuni-ITT

15h Echo du projet Yasuni ITT en France – expériences des collectivités françaises. Interventions des représentants des collectivités membres de l’association :
Corinne MOREL-DARLEUX, Elue de la Région Rhône-Alpes,
Karine BOURDEIX, Chargée de la Coopération, Région Limousin,
Denis Vallance, Directeur général des services du département de Meurthe et Moselle

15h30 Région Ile-de-France soutient l’initiative, intervention d’Hélène GASSIN, Vice- présidente chargée de l’Environnement, l’Agriculture et l’Energie

15h40 Forum aux questions – Echange libre entre les intervenants et les participants

16h15 PRESSE- Temps d’échange entre les journalistes et les intervenants

Contribution Italie


Italie : Echange de dette de 35 millions d’euros

Le gouvernement équatorien a signé un accord avec l’Italie pour une remise de dettes d’un montant de 35 millions d’euros (soit environ 47 millions de dollars) pour que ne soit pas exploité le gisement pétrolier du parc national Yasuni, et pour respecter la biodiversité et les communautés indigènes qui y habitent.

« La dette aura un effet multiplicateur pour alimenter un fonds qui vise à donner une réponse complète aux enjeux du changement climatique, en laissant le pétrole sous terre et en évitant l’émission de 407 millions de tonnes de dioxyde de carbone » a expliqué la ministre du Patrimoine d’Equateur, Maria Fernanda Espinosa.

L’Espagne participe au fonds fiduciaire supervisé par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), pari pour les énergies renouvelables et le développement social, spécialement pour les communautés indigènes d’Amazonie (les Tagaeri et les Taromenane),  qui vivent dans le parc Yasuni, un des spots majeurs de biodiversité à l’échelle planétaire (un million d’hectares).

Sous le sol de l’enclave située entre le fleuve Amazone, la cordillère des Andes et l’Equateur, il existe un gisement pétrolier d’une valeur estimée à 7 200 millions de dollars. L’initiative Yasuni ITT vise à collecter la moitié de ce que le pays obtiendrait s’il exploitait ce pétrole.

EFE (DCH)

À l'occasion de la parution le 20 septembre prochain de :


de Matthieu Le Quang,

les éditions Omniscience ont l'honneur de vous inviter à une table ronde ouverte au public :

lundi 17 septembre 2012
de 18h30 à 20h30
INSTITUT DES AMÉRIQUES

175, rue du Chevaleret
8e étage
espace Alexis de Tocqueville
75013 Paris

métro Chevaleret (ligne 6)
métro Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14)
bus 27, arrêt Clisson

Liste des intervenants :

- Carlos Játiva, Son Excellence l'ambassadeur de l'Équateur en France ;
- Matthieu Le Quang, enseignant chercheur à l’Institut des hautes études nationales de Quito, en Équateur, et auteur du livre Laissons le pétrole sous terre ! ;
- Yves Paccalet, écrivain, philosophe, journaliste et naturaliste, préfacier du livre Laissons le pétrole sous terre ! (sous réserve) ;
- Jean-François Claverie, chargé de coopération à l'Observatoire des changements en Amérique latine ;
- Corinne Morel Darleux, secrétaire nationale à l'écologie du Parti de gauche, conseillère régionale en Rhône-Alpes et membre du mouvement Utopia ;
- Benjamin Joyeux, responsable de la Commission transnationale d'Europe Écologie Les Verts.

Nous débattrons notamment autour de la proposition concrète pour une société postpétrolière faite à la communauté internationale par l'Équateur, le seul pays au monde avec la Bolivie à reconnaître un droit de la nature dans sa Constitution.

La soirée se terminera par une dédicace du livre Laissons le pétrole sous terre !

Ivonne Baki, Secrétaire de l’Etat pour l’Initiative Yasuní-ITT s’est réunie avec le Ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères chargé du développement


30.05.2012-Yasuní-ITT

Vendredi 25 mai, la Secrétaire de l’Etat pour l’Initiative Yasuní-ITT, Ivonne Baki, a rendu visite au ministre,Pascal Canfin. A cette occasion, Ivonne Baki l’a informé sur l’état d’avancement de la proposition et sur les actions qui seront réalisées en 2012 pour accroître les contributions à cet emblématique projet du Gouvernement Equatorien.

Le Ministre Canfin a été un des premiers signataires de « l’appel National en faveur de l’Initiative Yasuní-ITT : laissons le pétrole sous terre au le Parc Yasuní », en mars 2010. Ce document a servi de base pour inciter le soutien des collectivités françaises et a mené à la création en septembre 2011 de l’Association Viva Yasuní, destinée à percevoir des fonds pour le projet.

Pendant la réunion, le Ministre Canfin a montré son appui à a l’Initiative, et a formulé des recommandations pour générer de plus grandes contributions. Il s’est également offert pour promouvoir ce projet au sein du nouveau gouvernement socialiste de France.

La secrétaire de l’Etat a profité de son séjour à Paris pour sece réunir avec les représentants de l’Association « Viva Yasuní » et coordonner des actions futures avec l’Ambassade de l’Equateur en France et les représentants d’autres groupes intéressés dans la diffusion et la promotion de l’Initiative Yasuní-ITT.

Pour voir l’article source en espagnol, cliquer ici.

Petroamazonas attend la stabilisation des prix du pétrole

24.06.2012-EFE-Ecuador de Inmediato
La principale entreprise pétrolière de l’Equateur produit 1500.000 barils par jour.

 Le gérant de la compagnie pétrolière étatique équatorienne Petroamazonas, Oswaldo Madrid, a dit aujourd’hui qu’il attend que le prix du pétrole se stabilise selon les nécessités réelles du marché.

Le prix du pétrole intermédiaire de Texas (WTI), qui se négocie en bourse à New-York et qui sert de référence pour la cotisation du pétrole équatorien, a fermé aujourd’hui avec une augmentation de 1,07 % et a reconquit la limite de 80 dollars en se plaçant à 80,21 dollars par baril.

Cependant, la valeur du brut a une grande volatilité ; elle a atteint son prix le plus haut pour l’année en cours, 109 dollars par barils, le 24 février dernier ; elle était de 1l3 dollars fin avril 2011 et de 140 dollars en juin 2008.

« Le prix du brut a une grande volatilité en fonction des facteurs géopolitiques qui sont, à leur tour, un peu difficile à prédire », en plus il y a « une grande spéculation » dans le marché, ce qui influence directement la valeur de l’hydrocarbure, a déclaré Madrid à EFE.

« Ce qu’on attend c’est simplement que le pétrole se stabilise progressivement pour arriver à un prix rationnel en fonction du marché » a remarqué le gérant de Petroamazonas, une des compagnies pétrolières les plus importantes du pays andin.

Avec un production quotidienne d’environs 500.000 barils par jour, l’Equateur, l’associé le plus petit de l’Organisation de Pays Exportateurs de Pétrole (Opep), base son économie dans l’exportation de ce produit, qui équivaut à presque un quart du financement public.

Petroamazonas produit actuellement quelques 150.000 barils de brut par jour et son gérant a confiance dans une augmentation de 4.000 barils à la fin de cette année.

En plus, l’entreprise cherche à augmenter ses réserves de 25 millions de barils à travers l’exploitation qui se réalise dans le district pétrolier situé dans l’Amazonie équatorienne.

Madrid a tout aussi mentionné l’avancement dans le processus de fusion de Petroamazonas avec l’autre compagnie pétrolière étatique, Petroecuador, qui pourrait se concrétiser à la fin de cette année, comme prévu antérieurement.

Cette fusion permettra d’améliorer la gestion de l’industrie pétrolière étatique et d’éliminer la compétition entre les deux entreprises publiques, qui ensemble apportent plus de 60% de la production de brut du pays, selon le Gouvernement.

Source : EFE-Ecuador de Inmediato (pour voir l’article source en español, cliquer ici).
Adaptation : DJ.

María Fernanda Espinosa : Si la terre était une banque, les grandes puissances l’auraient déjà sauvée.

Elle a rappelé que lors du Sommet Rio+20, l'Équateur n’a pas seulement exposé une posture critique mais aussi des propositions innovantes.

La ministre Coordinatrice du Patrimoine, María Fernanda Espinosa, a critiqué les résultats obtenus lors du Sommet Rio+20. Elle a souligné que les grandes puissances ne se sont pas présentées avec leurs chefs d’État, ce qui illustre le peu d’importance qu’elles octroient au risque environnemental.

La ministre Espinosa a précisé que l’on doit reconnaître avec objectivité que la présence de l’Équateur dans le Sommet Rio+20 « a fait la différence dans l’énorme arène où étaient représentés plus de 187 pays ».

Il y avait « un stand pour le Yasuní, stand qui a été l’un des plus visités dans l’exposition, une sorte d’exposition universelle pour le développement durable », a-t-elle dit.

Les 4 propositions exposées par Équateur ont été très bien reçues. « L’idée de la culture comme nouveau paradigme, référence et composante du développement durable, le sujet des Droits de la Nature, qui a été repris dans la déclaration » ont été quelques unes des initiatives qui ont fait chemin.

De même, elle a remarqué pour Gama TV, que la présence du président de l'Équateur, Rafael Correa, dans cet événement « a été très puissante ».

« On a fait deux événements en parallèle ; nous devons aussi penser que pour chaque événement, il y en a cent autres ; les salles étaient à moitié vides parce qu’il y avait trop d’activités, entre négociations, dialogues politiques et événements. Dans les deux derniers événements sur le Yasuní, tel que la conférence du Président, il n’y rentrait même plus une aiguille », a-t-elle remarqué.

Pour Espinosa, « l’Équateur n’a pas seulement exposé une posture critique, mais aussi des propositions innovantes pour partager l’expérience équatorienne à l’étranger ».

Le manque d’engagements des grandes puissances a été le côté « triste ».

« Le président l’a dit clairement, 40% des émissions de gaz à effet de serre n’ont pas été présentes au Sommet, c'est-à-dire l’Allemagne, le Japon, les Etats-Unis et l’Angleterre n’ont pas assisté au niveau des chefs d’Etat », a-t-elle rappelé.

« Les sociétés humaines ont la responsabilité de garantir des droits d’existence et de reproduction à la nature », a dit María Fernanda.

Elle a dénoncé que les grandes puissances ont des ressources pour protéger les « banquiers barbares » mais pas pour protéger la nature.

« Je suis sûre que si la terre était une banque, on l’aurait déjà sauvée, ce qui n’est pas le cas. C’est pourquoi l’Equateur a été très ferme, très fort, et je crois que le Président Correa, avec une grande pédagogie, a expliqué pourquoi il n’existe pas de coresponsabilité », a-t-elle indiqué.

Source : EFE-Ecuador de Inmediato (pour voir l’article d’origine en espagnol, cliquer ici)
Adaptation : DJ.