Gouvernement équatorien prétend positionner le Bien-vivre face au développementarisme

23.05.2012

(Quito. EcuadorInmediato).-Des académiciens équatoriens ont échangés hier dans l’auditorium de l’Institut de Hautes Études Nationaux (IAEN) avec la Ministre Coordinatrice du Patrimoine, María Espinosa au sujet de la Conférence des Nations Unies sur le Développement durable « Rio +20 ».

Environ 200 personnes, principalement étudiants et professeurs de cet institut, ont écouté les propos qui seront exposées à partir du 20 juin dans la ville brésilienne, Rio de Janeiro. Les quatre principales approches de l'Équateur, selon Espinosa, constituent une alternative à « l’économie verte », qui cherche à être la seule proposition du forum.

« Nous, nous cherchons placer le Bien-vivre face au développementarisme, faire comprendre le besoin que tous les pays adoptent des droits de la nature, une nouvelle architecture financière et l’inclusion de la culture comme pilier du développement durable ».

Au moment des questions, la Ministre déclaré que Équateur veut exposer le besoin de créer un Tribunal de Justice Climatique.

Un autre participant, le recteur de l’IAEN, Arturo Villavicencio, a précisé certains points de la proposition équatorienne, notamment en ce qui concerne les démarches orientées à fortifier le développement durable. Il a aussi critiqué le Fond Mondial pour l’Environnement et la Banque Mondiale dans l’administration des ressources financières entre autres.

De son côté, René Ramirez, secrétaire général du Senescyt (Secrétariat National de l’ Éducation Supérieure, des Sciences et Technologies), a orienté la discussion dans un sens politique, avec des propositions alternatives pour les diverses régions. Le gouvernement équatorien a programmer avant l’événement de Río, quatre réunions de socialisations avec des jeunes et des hommes d’affaires et un événement international.

Adaptation DJ (pour lire l’article source en espagnol, cliquer ici).

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